Nombreux sont ceux qui apparaissent dans la correspondance de Rosa Luxemburg et qui sont morts en déportation pour leur combat politique ou pour leur origine juive. Femmes âgées, figures connues ou moins du mouvement ouvrier, Marta Rosenbaum, Mathilde Jacob, Luise Kautsky ont été déportées et sont mortes en déportation. Le découvrir un jour au fil du travail sur Rosa Luxemburg renforce la conscience de l’importance de la lutte contre toutes les formes de fascisme et vous paralyse d’émotion. Ainsi, il faut rappeler ici la déportation de Luise Kautsky à 80 ans, que rien ne put sauver d’avoir été mariée avec Karl Kautsky, semi-aryenne pour les nazis. Et de deux femmes qui ont tant compté dans la vie de Rosa Luxemburg et tant fait pour sauver les témoignages de son action : Marta Rosenbaum et Mathilde Jacob
Mathilde Jacob
Mathilde Jacob a tapé de nombreux manuscrits de Rosa Luxemburg. Elle a sorti de prison de nombreuses lettres et textes et ainsi sauvé des documents essentiels dont nous n’aurions jamais eu connaissance. Elle est morte en déportation le 14 avril 1943 dans le camp de Theresienstadt.
Ici l’une des très nombreuses lettres écrites par Rosa Luxemburg et que nous avons publiée sur le blog en février. http://comprendreavecrosaluxemburg2.wp-hebergement.fr/2015/02/08/fevrier-1915-linternationale-la-prison-et-une-magnifique-lettre-a-mathilde-jacob-dossiersuivre-rosa-luxemburg-en-1915/
Lettre à Mathilde Jacob: « Votre lettre de dimanche a été le premier message écrit reçu du monde extérieur et m’a procuré beaucoup de joie. Je reçois maintenant la deuxième et je vous en remercie. Soyez tout à fait rassurée pour ce qui me concerne, je vais physiquement et moralement tout à fait bien. Le transport en « fourgon vert » lui-même ne m’a causé aucun choc, car j’avais déjà connu le même transport à Varsovie. La ressemblance était si frappante que cela a éveillé en moi toutes sortes de pensées des plus gaies. Une différence cependant, les gendarmes russes m’avaient escortée « en tant que politique » avec le plus grand respect, alors que les policiers berlinois m’indiquèrent que cela leur était complètement égal, de savoir qui j’étais et me mirent dans un fourgon avec neuf autres « collègues ». Mais en fin de compte, ce sont des choses sans importance, et n’oubliez pas que l’on doit aborder la vie, quoi qu’il arrive, avec calme et sérénité. Je possède ici les deux en quantité suffisante. Mais pour que vous ne vous fassiez pas une image exagérée de mon caractère héroïque, je dois avouer ici avec regret que je n’ai pu retenir qu’à grand peine les larmes qui me montaient aux yeux quand je dus pour la deuxième fois me déshabiller jusqu’à la chemise et me laisser fouiller. Naturellement j’étais très en colère au fond de moi d’une telle faiblesse et je le suis encore. De même, le premier soir, ce qui m’a horrifiée, ce n’est pas la cellule, le fait d’avoir été coupée brutalement du monde, mais, imaginez-vous celui de devoir aller dormir sans avoir mis ma chemise de nuit, sans m’être brossé les cheveux. Et afin que ne manque pas une citation classique! Vous souvenez-vous de la première scène de Marie Stuart, alors qu’on lui avait enlevé ses bijoux: [citation de Schiller] (Allez revoir la citation car Schiller l’a certainement bien mieux exprimé que moi!) … Mais je m’égare. Que Dieu punisse l’Angleterre et me pardonne de me comparer à une reine anglaise! De fait, je possède ici « ces petits riens qui embellissent la vie », sous la forme d’une chemise de nuit, d’un petit peigne et de savon – grâce à la bonté et à la patience d’ange de Karl [Liebknecht] – et la vie peut reprendre son cours. Je me réjouis de me lever tôt (5h40) et j’attends que Monsieur le Soleil veuille bien suivre mon exemple, afin que je puisse profiter de ce lever matinal. Ce qui est le plus beau, c’est que je vois et entends lors de la promenade dans la cour des oiseaux: une armée de moineaux insolents qui font parfois un tel bruit que je m’étonne qu’un sévère gardien n’intervienne pas pour faire cesser ce tapage; en outre quelques merles parmi lesquels un grand mâle au bec jaune qui chante de manière tout à fait différente de celui qui me rend visite à Südende. Il bavarde et couine de telle façon que l’on ne peut que rire; peut-être en mars/avril se reprendra-t-il et chantera-t-il comme il se doit. (et là je pense à mes pauvres petits moineaux qui ne trouveront plus leur repas servi sur la petite table du balcon et resteront surpris – Là vous devez obligatoirement versez quelques larmes, cela est trop triste …)
Chère madame Jacob, je vous accorde le plus grand honneur que je peux accorder à un mortel: je vous confie ma Mimi. Mais vous devez attendre encore quelques informations qui vous seront transmises par mon avocat. Alors vous devrez l’emporter dans vos bras (pas dans une quelconque corbeille ou sac !!!) avec l’aide de ma logeuse et prendre les sept merveilles du monde pour Mimi (son coussin, la petite clef, les documents, et s’il vous plaît, s’il vous plaît, son fauteuil rouge auquel elle est habituée). Tout cela devrait tenir dans votre voiture. Mais pour cela, comme je vous l’ai dit, attendez encore quelques jours.
Que faites vous? Lisez-vous beaucoup Je lis toute la journée, quand je ne mange pas, ne suis pas en promenade et ne nettoie pas la cellule. Ce qui est le plus beau, ce sont les deux heures de 7 à 9, ou je suis tranquille, lumière allumée et où je peux penser et travailler pour moi …
Mme Z[Zetkin] est malheureusement si bouleversée que je me fais du souci pour elle.
Je vous remercie de tout cœur, profitez de la vie et restez sereine.
Votre R.L.
Bien entendu je serais ravie de vous voir, mais nous devons attendre. Je n’ai pas le droit de recevoir beaucoup de visite et mes avocats revendiquent ce droit. Allez chercher aussi votre vase dans mon appartement!
On peut trouver un article en allemand qui donne des indications précieuses sur Mathilde Jacob sur le site:
L’article donne tout d’abord des indications sur Mathilde Jacob : 153 Briefe schrieb Rosa Luxemburg in den Jahren 1913 bis 1918 an Mathilde Jacob, davon 148 aus dem Gefängnis. Die Briefe von Mathilde Jacob an Rosa Luxemburg sind nicht erhalten. Heinz Knobloch schreibt; „natürlich nicht“. Wieso? Viel ist durch die Recherchen Knoblochs bekannt geworden. Einige Zusätze konnten Sibylle Quack und Rüdiger Zimmermann machen, die 1988 in der Zeitschrift „Internationale wissenschaftliche Korrespondenz zur Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung“ (IWK) die Erinnerungsschrift von Mathilde Jacob an Rosa Luxemburg herausgaben, auf der Knoblochs Buch wesentlich basiert. Mathilde Jacob, geboren 1873, wohnhaft Altonaer Straße 11, dicht an der S-Bahn-Trasse, Hansaviertel, war seit Dezember 1913 die Schreibkraft Rosa Luxemburgs, später deren Sekretärin. Sie besuchte Rosa Luxemburg im Gefängnis, kümmerte sich um ihre Wohnung, schmuggelte Briefe und politische Texte ins und aus dem Gefängnis, wurde Freundin.
Sur son action courageuse en particulier auprès de Rosa Luxemburg : „Aber sie war noch viel mehr als das: treue, verläßliche, immer hilfsbereite Freundin, zuverlässige und tapfere Widerstandskämpferin und Genossin.“ Bei Quack und Zimmermann heißt es weiter: Stets werde ihre „dienende Funktion“ hervorgehoben. „Ein typisches Frauenschicksal, scheint es. (…) Die helfende dienende, unverheiratet gebliebene Mathilde (…) – war sie nicht auch eine ungeheuer selbständige, mutige, konspirative Persönlichkeit, zunächst während des Ersten Weltkriegs, dann in der Illegalität in der KPD 1919, später in der Hitlerzeit?“ Nach dem Tod Luxemburgs war sie Paul Levis Sekretärin, eines weiteren Weggefährten von Rosa Luxemburg. Sie war verantwortliche Redakteurin seiner Zeitschrift „Unser Weg“ und „Sozialistische Politik und Wirtschaft“. Beide wurden 1921 aus der KPD ausgeschlossen, weil sie den demokratischen Sozialismus der Luxemburg-Linie vertraten, und kehrten mit einigen Mitgliedern der USPD 1922 in die SPD zurück. Paul Levi starb 1930. Ob Mathilde Jacob weiter in der SPD blieb, ist nicht zu ermitteln, da die Mitgliederkarteien der Partei verbrannten.
Il publie des extraits d’une lettre écrite en réponse à une accusation du KPD en 21, où elle décrit son action : „Viele Proletarier werden wohl verwundert gefragt haben, wer wohl das ‚Fräulein’ sein mag, die Rosa Luxemburgs Vertrauen in so hohem Maße besaß, daß sie sogar zur Hüterin ihrer politischen Hinterlassenschaft bestellt wurde … Es widerstrebt mir, von mir selbst zu sprechen. Ist es doch so selbstverständlich, daß man seine Schuldigkeit tat und sie weiter tut. Ich marschierte als einfacher Soldat im Spartakusbund, aber ich habe nie den Kampfesmut verloren, ich habe nie die Arbeit im Stich gelassen, wie so manche der Offensivhelden, die heute in der Zentrale der V. K. P. D. sitzen. Ich arbeitete vor dem Kriege lange Jahre hindurch mit Karl Liebknecht, Rosa Luxemburg, Franz Mehring und vielen anderen. Ich leistete in der schwierigsten Zeit während des Krieges Leo Jogiches freiwillige Sekretärdienste. Denn der Spartakusbund hatte keine Mittel, und wir alle, die wir in ihm kämpften und arbeiteten, opferten unseren letzten Pfennig und unsere äußerste Kraft. Es war eine erheblich aufreibendere Arbeit als heute. Wir kamen nicht auf Festung! Wir wanderten in die Gefängnisse, in die Zuchthäuser. Wie schwierig war es, die Beiträge für die Spartakusbriefe zu bekommen! Wer schrieb außer Rosa Luxemburg für die partakusbriefe? Alle Mitteilungen hierfür gingen durch meine Hände, und neben ganz winzigen Beiträgen von anderer Seite schrieb außer Rosa Luxemburg nur – der ‚Opportunist’ Paul Levi … Heute haben ungeheuer viele ihr revolutionäres Herz entdeckt und sprechen von mir als ‚Fräulein’. Aber weshalb ist sie für diese Fräulein und nicht mehr Genossin? Wahrscheinlich, weil ich [für] die Zeitschrift Paul Levis ,Unser Weg’ verantwortlich zeichne. Ja, ich bekenne mich ganz offen zur Richtung Levi …“ Mathilde Jacob verfasste erstmals zum 15. Januar 1929 einen kurzen Artikel zum 10. Todestag von Rosa Luxemburg und Karl Liebknecht in der „Leipziger Volkszeitung“. Die vollständige Version ihrer Erinnerung – es existieren vier Varianten – wird vermutlich 1930 entstanden sein, denn den Tod Levis erwähnt sie noch.
Enfin il décrit la déportation : Was auch immer Mathilde Jacob nach 1930 tat. Sie blieb Rosa Luxemburg und ihrer Sache treu. Sie bewahrte nicht nur deren Briefe an sie, das Gefängnistagebuch, Bilder, Korrespondenz, sondern übergab diese Dokumente 1939 auch unter Lebensgefahr an Ralph H. Lutz von der Hoover Institution in Stanford, Kalifornien, und rettete damit ein wertvolles Erbe. Sich selbst konnte Mathilde Jacob nicht retten. Vielleicht haben die Nationalsozialisten sie nicht als Sozialistin erkannt. Ihr Judentum konnte Mathilde Jacob nicht verbergen. Aus den Briefen, die Neffen Paul Levi aufbewahrten, geht hervor, daß sie verzweifelt versuchte, aus Deutschland herauszukommen. Sie wandte sich an die in den Vereinigten Staaten lebende Schwester Paul Levis und andere Menschen dort. Im Juni 1942 erhielt die 69 Jahre alte Mathilde Jacob, die sich Mathel nannte, um nicht den Zwangsnamen Sara annehmen zu müssen, den Brief, der ihre Deportation ankündigte. Mit dem sogenannten „30. Altertransport“ wurde sie mit 102 anderen Frauen und Männern vom Jüdischen Altersheim in der Großen Hamburger Straße zum Anhalter Bahnhof und nach Theresienstadt verschleppt. Am 27. Juli 1942 fuhr der Zug ab. Mathilde Jacob wurde 1943 im Konzentrationslager Theresienstadt ermordet. Die genauen Umstände ihres Todes sind nicht bekannt. Quack und Zimmermann fanden ein Schreiben des International Rescue and Relief Commitee in New York vom 9. Juni 1943. Darin stellte das Hilfskommitee 500 Dollar für die Ausreise bereit. Gegen den erbitterten Widerstand der CDU im Bezirk Tiergarten konnte im Juni 1995 der Vorplatz des Rathauses Tiergarten in Mathilde-Jacob-Platz umbenannt werden. Dem Bürgerbegehren der CDU für die Rücknahme der Benennung trat eine Initiative entgegen, der Walter Momper, Heinz Knobloch, Margarethe von Trotta und viele andere angehörten.
Gerhild Komander. Der Text erschien zuerst im “Berliner Lindenblatt”, März 2008.
Marta Rosenbaum
Lettre de Rosa Luxemburg à Marta Rosenbaum, 10 février 1917 sur https://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/1917-02-lettre-a-marta-rosenbaum-luxemburg/
Ma petite Marta, très chère ! pour la dernière fois une petite lettre que vous pourrez lire en route. Nota bene : comme vous pouvez vous attendre n’importe quand à être arrêtée à la gare de Berlin en rentrant de Wronke, je vous prie instamment de ne garder aucune lettre, etc., dans votre sac à main, mais de la porter sur vous. Car vous n’êtes pas tenue de vous laisser imposer une fouille corporelle en tant que prévenue, et par la suite, dès que l’occasion se présente, vous pouvez détruire ce qui est nécessaire. Comme cette semaine était délicieuse ! Je garde une impression d’infinie harmonie et de beauté de votre visite. Vous avez raison : Kurt a tant mérité de reconnaissance de nous deux pour nous avoir réunies que rien qu’à cause de cela je dois tout lui pardonner et être bonne avec lui. Et vous avez encore raison quand vous dites : » il a été projeté hors de sa voie « . Il faut que nous l’aidions à la retrouver. D’ailleurs, il ne faut jamais oublier d’être bon (…) Rappelez-le-moi souvent, car malheureusement j’incline à la sévérité – à vrai dire seulement dans les relations politiques. Dans les rapports personnels, je sais que je suis exempte de toute dureté, et le plus souvent j’incline à pouvoir aimer et à tout comprendre.
Comme c’est dommage que nous nous soyons rencontrées si tard ! Mais, très chère, ce qui m’attire le plus vers vous, c’est précisément la fraîcheur de votre nature, votre ouverture, votre maladresse parfois un peu enfantine. Vous donnez par là une telle impression de jeunesse, de cordialité chaleureuse, que chez vous je ne sens pas l’âge, je n’ai pas non plus l’impression que vous avez gâché vos possibilités. Je crois que vous pouvez encore devenir et réussir tout ce que vous auriez pu être plus tôt. Du reste, cela va peut-être vous surprendre ! je n’attends rien de particulier de vous. Je n’éprouve aucun besoin de jouer à la maîtresse d’école vis-à-vis d’êtres qui me sont chers. Je vous aime telle que vous êtes. Naturellement, je veux que vous ne perdiez pas complètement votre temps dans des besognes journalières,, que vous lisiez de beaucoup de bons livres, que vous aidiez et collaboriez à la grande tâche, mais tout cela, me semble-t-il, vous le pouvez telle que vous êtes, telle que je vous connais. Votre expérience (je pressentais déjà que vous avez subi de dures épreuves, quoique je n’en sache pas plus), vous me la raconterez à Südende, à la campagne, en cueillant des fleurs des champs, n’est-ce pas ? Je veux prendre ma part de vos chagrins et de votre fardeau, j’éprouve le besoin de ne pas vous voir souffrir seule. Peut-être pourrai-je par ma force et mon affection vous soutenir et vous protéger un peu. Et maintenant recevez beaucoup, beaucoup de remerciements pour les belles heures que vous m’avez procurées, pour la chaleur que vous m’avez dispensée, et aussi pour la beauté de vos mains, que je contemple chaque fois avec joie.
De tout cœur, votre Rosa.
Anémone apportée à Rosa Luxemburg en prison et qui se trouve dans l’herbier de Rosa Luxemburg
|
Marta Rosenbaum est morte en déportation le 31 octobre 1942 à Theresienstadt
Luise Kautsky
Déportée à plus de 80 ans et morte en déportation le 8 décembre 1944
Im September 1944 wurde Luise Kautsky in das Vernichtungslager Auschwitz-Birkenau deportiert. Einige KZ-Häftlinge erkannten die vom tagelangen Transport in einem Deportationszug völlig entkräftete Frau. Sie schmuggelten Luise Kautsky an der Selektionsrampe vorbei in den Krankenblock des Lagers. Lucy Adelsberger, die selbst 1943 aufgrund ihrer jüdischen Herkunft nach Auschwitz deportiert worden war und dort als Häftlingsärztin arbeitete, schrieb später: “Bei aller körperlichen Gebrechlichkeit und Hinfälligkeit war Luise Kautsky geistig von einer Elastizität, die uns Jüngere fast beschämte. An ihrem Willen durchzuhalten, konnten sich die andern ein Beispiel nehmen.” Ähnlich äußerte sich Orli Wald, die Lagerälteste des Krankenblocks: “Schwer krank lag sie im Bett und doch veränderte sie in wenigen Tagen die ganze traurige und hoffnungslose Atmosphäre des Krankenblocks. Sie war eine unerschöpfliche Quelle von Gedanken und Erinnerungen. Die Kranken vergaßen zu stöhnen und hörten zu, wenn sie erzählte.” In den letzten Wochen ihres Lebens wusste Luise Kautsky ihren jüngsten Sohn, Benedikt Kautsky, nur wenige Kilometer entfernt. Benedikt Kautsky (1894-1960) war bereits im Oktober 1942 zur Zwangsarbeit ins KZ Auschwitz-Monowitz verschleppt worden, ein Arbeitslager des Chemiekonzerns IG Farben. Es gelang Helfer*innen, selbst geschriebene Zettelchen zwischen Mutter und Sohn hin und her zu schmuggeln. Trotz aller Bemühungen ihrer Mitgefangenen sie zu retten, starb Luise Kautsky am 8.12.1944. Benedikt Kautsky wurde 1945 im KZ Buchenwald befreit.